Les récentes avancées dans le domaine agricole de la région de Louga suscitent un enthousiasme général, grâce à l’implémentation réussie des technologies de microdosage de l’engrais. Jeudi dernier, lors d’un atelier de partage des résultats, le directeur régional du développement rural (DRDR) de Louga, Daouda Hann, a déclaré que les résultats obtenus jusqu’à présent sont jugés « très probants » par les agriculteurs locaux.
Le projet Dundal Suuf, qui vise à promouvoir ces nouvelles technologies, a particulièrement réussi dans la zone des Niayes, où les cultures légumières prédominent. Selon Daouda Hann, les agriculteurs témoignent de résultats significatifs en termes de rendements et d’économies substantielles d’argent grâce à cette technique innovante.
« Nous sommes des partenaires de mise en œuvre du projet dans la région. Nous avons organisé des séances de sensibilisation sur la fertilisation du sol et des formations sur les technologies de microdosage de l’engrais et du placement profond de l’urée pour les producteurs », a expliqué Daouda Hann aux journalistes présents.
Le directeur régional du développement rural souligne que cette technologie, tout en étant performante, se révèle également économique en termes d’utilisation d’engrais. Elle permet aux agriculteurs non seulement d’améliorer leurs revenus mais aussi de réaliser des économies considérables lors de l’achat d’engrais.
« Ces techniques sont particulièrement adaptées à la zone des Niayes, offrant aux producteurs la possibilité d’obtenir des rendements plus élevés et des récoltes de qualité », a ajouté Daouda Hann. Il conseille également aux agriculteurs de pratiquer la rotation des cultures et la jachère pour permettre au sol de récupérer avant de nouvelles plantations.
Le projet, initié pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations, couvre l’ensemble du territoire national sénégalais. Cheikh Ahmadou Bamba Ngom, coordinateur dans la zone nord du projet Feed the Future – Dundal Suuf, a souligné que l’initiative intervient dans cinq zones agroécologiques, dont la vallée du fleuve Sénégal, le Sénégal oriental, la basse Casamance et les Niayes.
« Le projet, qui a débuté en 2020, devait initialement se terminer fin 2022. Cependant, en raison des résultats probants obtenus, l’USAID, l’agence des États-Unis pour le développement international, bailleur du projet, a accordé une extension jusqu’à 2026 », a précisé Cheikh Ahmadou Bamba Ngom.
Cette extension témoigne du succès indéniable de l’introduction des technologies de microdosage de l’engrais dans l’agriculture locale, ouvrant ainsi la voie à une révolution agricole durable dans la région de Louga.