L’agriculture au Sénégal s’est considérablement développée sous la présidence de Macky Sall.
Au Sénégal, l’agriculture est le pilier de l’économie, employant environ 60% de la population active et contribuant à près de 17% du PIB. Le gouvernement de Macky Sall a accordé une place de choix à ce secteur vital dès le lancement du Plan Sénégal Emergent (PSE) en 2014.
Depuis son arrivée à la présidence en 2012, Macky Sall a fait du secteur agricole une priorité. Pour stimuler ce secteur, le gouvernement sénégalais a mis en place le Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture Sénégalaise (PRACAS). Après plus de quatre ans de mise en œuvre et un investissement de 581 milliards de FCFA, les résultats sont indéniables, notamment dans la production de riz, d’oignons, d’arachides, et de fruits et légumes.
Concernant le riz, une stratégie ambitieuse de soutien à la production et à la commercialisation locale, ainsi que la réduction des importations, a été mise en place. Cette approche critiquée a néanmoins permis de doubler la production de riz paddy entre 2014 et 2018, passant de 559 021 tonnes à 1,13 million de tonnes, dont 460 159 tonnes provenant de la Vallée du fleuve Sénégal (VFS). Bien que l’objectif d’autosuffisance de 1,6 million de tonnes ne soit pas encore atteint, le gouvernement espère que 2019 marquera l’année de la réalisation de cet objectif.
Dans la filière oignon, l’objectif était de récolter 350 000 tonnes pour garantir l’autosuffisance en 2016. Le gouvernement peut aujourd’hui se féliciter, car la production d’oignons est passée de 245 000 tonnes en 2014 à 365 500 tonnes en 2016 avant d’atteindre à 450 000 tonnes en 2022.
Quant à l’arachide, première culture d’exportation du pays, les chiffres sont également impressionnants. La récolte d’arachides est passée de 669 328 tonnes en 2014 à 1,4 million de tonnes en 2017, dépassant ainsi l’objectif initial de 1 million de tonnes. En ce qui concerne l’horticulture, les exportations ont plus que triplé, passant de 29 000 tonnes en 2014 à 106 200 tonnes en 2017.
En plus de ces réussites, le budget alloué à l’agriculture sénégalaise a augmenté. Entre 2020 et 2023, il est passé de 60 milliards de FCFA à 80 milliards de FCFA en 2022 avant d’atteindre 100 milliards de FCFA en 2023. Un montant record cette année et qui reste progressif depuis plusieurs années maintenant, indiquant à quel point le secteur est prioritaire pour la présidence.
De nombreux défis restent à relever
Parmi les défis persistants, la vulnérabilité du secteur agricole aux aléas climatiques reste en première ligne. L’agriculture, principalement dépendante des précipitations, est impactée par les retards de pluies et les épisodes de sécheresse. Malgré un potentiel de 350 000 hectares irrigables, l’irrigation reste sous-développée. L’amélioration de la qualité des produits horticoles demeure également cruciale pour permettre au pays de pénétrer les marchés internationaux, notamment en Europe et en Amérique du Nord. |